mardi 31 mai 2016

Haul #4 : achats de Mai !



Nous sommes le 31 mai, me voici donc de retour avec mon haul des livres achetés durant le mois de Mai. J'ai réellement essayé de limiter mes achats, mais les sorties de deux romans tant attendus m'ont amené dans les méandres des librairies, et je n'ai pas pu me retenir... Bonne lecture !




Je commence par vous présenter mes achats, neufs, dans la collection R de Robert Laffont, dont deux que j'attendais avec impatience : 
- Addict, de Jeanne Ryan, 16€90
- La couronne, Kiera Cass, 16€90
- La dernière étoile, Rick Yancey, 17€90



Chez Gibert Jeune, ils proposent une large sélection de petit recueils de nouvelles de divers auteurs, à petit prix (seulement 2€), alors j'ai craqué :
- Les enfants de l'ombre, René Barjavel
- La capitale du monde, Ernest Hemingway
- Aux bords du Gange, Rabindranath Tagore
- Petite discussion avec une momie, Edgar Allan Poe



Du coup, chez Gibert, j'ai également acheté deux livres d'occasion,  que j'ai payé 10€ chaque, un prix plutôt intéressant si on le compare au prix original. 
- Dualed, Elsie Chapman, 15€
- Belle époque, Elizabeth Ross, 17€90



On termine avec trois livres achetés sur une brocante, les prix étaient donc particulièrement avantageux. 
- Reckless, tome 2, Cornelia Funke
- L'élégance des veuves, Alice Ferney
- Sylvie, Nerval



J'espère que cet article vous a plu. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, et quels sont les achats de vous avez fait ce mois-ci !

Lizie







jeudi 19 mai 2016

U4.Jules, de Carole Trébor



Titre U4. Jules
Auteur : Carole Trébor
Editeur : Syros Nathan

Parution : Août 2015
Prix : 16€90


4ème de couverture :

" Je m'appelle Jules. Ce rendez-vous, j'y vais parce que j'y crois. "

Jules vit reclus dans son appartement du boulevard Saint-Michel, à Paris. Il n'a pas de nouvelles de ses parents, en voyage à Hong Kong lorsque l'épidémie a commencé de se propager. Le spectacle qu'il devine par la fenêtre est effroyable, la rue jonchée de cadavres. Mais il sait qu'il ne pourra pas tenir longtemps en autarcie. Pour affronter l'extérieur, Jules redevient le guerrier impavide qu'il était dans le jeu. Il va alors retrouver son frère aîné, qui se drogue et dont il ne peut rien attendre, puis secourir une petite fille qui a mystérieusement échappé au virus et qu'il décide de prendre sous son aile. 
Son seul espoir : le rendez-vous fixé par Warriors of Times



Première phrase : 

" Cela fait 10 jours que le filovirus méningé U4 ( pour "Utrecht", la ville des Pays-Bas où il est apparu, et "4è" génération ) accomplit ses ravages. "


Ce que j’en pense :

    Des mois que j'en entendais parler, des mois qu'il trainait dans ma bibliothèque ; je me suis enfin lancée. Ce roman fait partie d'une saga de quatre, mais écrits par quatre auteurs différents. Et, on peut lire les différents livre dans l'ordre que l'on souhaite, car ils suivent le point de vue de plusieurs personnages. J'ai beaucoup aimé le concept, c'est pourquoi j'ai acheté un des tomes au hasard. 

     Premièrement, j'ai beaucoup aimé le personnage de Jules, qui est exactement comme on s'attend qu'il soit. Il est très jeune, alors il est souvent effrayé. Mais il essaye de faire face, seul, à une situation impossible, et il y réussi. Parfois, il a des moments de panique et de faiblesse, mais il reste globalement fort. Il est également intelligent, stratégique, et protecteur ; qualités que l'on souhaite trouver chez un personnage évoluant en post-apocalypse. 

     L'histoire se déroule bien. Pas de précipitation, pas de longueurs. Tout est en ordre et très agréable à lire. Le style est fluide, pas trop simple, comme parfois dans les romans jeunesse. J'ai été très intriguée par les autres personnages qui évoluent autour de Jules, et ai donc envie de lire les autres romans sur Koridwen, Stéphane et Yannis. Par contre, je ne sais pas trop à quoi m'attendre de la part des trois autres auteurs, que je ne connais pas. 

     J'ai beaucoup aimé l'atmosphère, moi qui suis une fan inconditionnelle de dystopies et contextes post-apocalyptiques. Bien que cela paraisse improbable, quand on y réfléchit bien, on se dit que ça peut arriver. On ne sait pas de quoi est composé le futur. Qui sait si un virus mortel va exterminer 90% de la population de la Terre. Je vous le concède, ce n'est pas très rassurant !

     

Ma note :   9/10



Lizie



mercredi 18 mai 2016

Everything Everything, de Nicola Yoon







Titre : Everything Everything
Auteur : Nicola Yoon
Editeur : Bayard

Parution : Avril 2016
Prix : 16€90








4ème de couverture :

Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors.

 Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. 

Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.


Première phrase :

"J'ai lu beaucoup plus de livres que vous."


Ce que j'en pense :

     J'ai découvert ce livre grâce à l'article de Pluie de Mots (cliquez ici). Je ne pensais pas l'acheter de suite, mais en le voyant en librairie, je n'ai pas pu m'en empêcher, la couverture est tellement belle ! En puis en lisant le résumé, j'ai été très intéressée. 

     Ce roman est plutôt une réussite. L'histoire est très touchante ; c'est celle d'une jeune fille, Maddie,  qui n'a jamais mis les pieds dehors, coincée chez elle par sa maladie. Elle tombe alors amoureuse du garçon qui s'installe en face. C'est une jeune fille plutôt naïve, qui crève d'envie de découvrir le monde, d'avoir des amis. 

     La lecture est très fluide, je l'ai lu en quelques heures, mais ce que j'ai surtout bien aimé c'est l'alternance des moyens de description. On passe du récit à des conversations par mail, à des dessins, des emplois du temps, des notes prises par Maddie. Les chapitres sont très courts. Le tout est donc très simple à lire

     Seul point négatif mais qui est assez gênant, c'est la naïveté et la crédulité du personnage principal. En même temps, c'est normal, car elle n'a jamais expérimenté la vie comme on l'entend. On ne peut pas s'attendre à ce qu'elle soit forte alors qu'elle n'y connait rien

     J'ai beaucoup aimé le retournement de situation à la fin, dont je ne vous dirais rien bien évidemment. Vous comprendrez si vous le lisez. C'est assez surprenant, bien que je l'ai senti venir avant que ce ne soit annoncé. J'ai trouvé cela bien pensé et bien amené. Cela a du sens

EN BREF : une lecture très agréable, bien que ce ne soit pas non plus un coup de coeur car on retrouve de nombreux clichés. 


Ma note :  7,5/10

Lizie


mardi 17 mai 2016

La Couronne, tome 5 de La Sélection, de Kiera Cass





Titre : La Couronne - La Sélection, livre V
Auteur : Kiera Cass
Editeur : Collection R de Robert Laffont

Prix : 16€90
Parution : Mai 2016



4ème de couverture :


Il ne doit en rester qu'un.


Vingt ans après la Sélection d'America Singer, et malgré l'abolition des castes, la famille royale d'Illeá doit à nouveau faire face au mécontentement du peuple : l'heure est venue de lancer une nouvelle Sélection. 


Sa mère à l'article de la mort, son père dévasté, il est temps pour la princesse Eadlyn de passer à la vitesse supérieure dans le processus de la Sélection. Encore novice aux jeux de l'amour et du pouvoir, détestée par une partie de l'opinion publique, elle doit pourtant choisir au plus vite son Élite de six prétendants.
Devenir femme, épouse et reine en l'espace de quelques semaines, telle est la lourde tâche qui repose sur les épaules de la princesse. Mais le coeur peut se révéler un précieux allié, pour qui sait l'écouter...



Première phrase :

"- Je suis désolée, dis-je en me préparant à l'inévitable réaction qui ne manquerait pas de suivre"



Ce que j'en pense :

        Je suis extrêmement déçue.

      A sa sortie, je me suis précipitée pour l'acheter, bien qu'à court d'argent ; j'ai dû emprunter les quelques euros qu'il me manquait. Je me suis jetée dessus, l'ai dévoré, et suis finalement particulièrement déçue. J'avais littéralement adoré les tomes précédents, à tel point que la saga est parmi mes favorites. J'avais également aimé le quatrième tome, bien que beaucoup d'autres ne l'aient pas apprécié. 

      Dans le tome 4, qui se passe 20 ans après la Sélection de America et Maxon, on nous présentait la princesse Eadlynn, une héritière au trône impitoyable et centrée sur elle même. Elle ne se laissait pas dicter les choses, elle avait un caractère bien tranché, et en aucun cas n'avait besoin d'un homme dans sa vie. 

     Et voilà que ce dernier tome nous la change. Elle s'amourache des garçons qui l'entourent, et il n'y a plus que ça dans son esprit. A mes yeux, elle devient faible, elle dévient superficielle, et l'amour qu'elle ressent n'est pour moi pas naturel. Comme si une personne pouvait changer du jour au lendemain. Eadlynn est dorénavant niaise, naïve, influençable, toutes les qualités qui ne devraient pas exister chez une future reine. 

     Quand aux autres personnages, leur parcours n'a pas grand sens non plus. Déjà, ils sont totalement relegués au second plan, on en apprend à peine plus sur des personnages que j'avais adorés dans le tome précédent. Les garçons sont tous amoureux de la même personne, et ne se battent même pas pour elle. L'évolution de Josie est agréable, mais trop tardive et trop soudaine. Les parents d'Eadlynn, les personnages que nous avons suivi pendant une trilogie, n'ont plus de constance ni d'attrait. 

      De plus, je n'ai absolument pas apprécié le style d'écriture. Je ne sais pas si c'est la traduction française qui n'est pas bien faite, mais si c'est le style de l'auteur, je ne comprend pas pourquoi je n'ai pas remarqué ça lors de mes précédentes lectures. Le langage que Eadlynn emploie n'est souvent absolument pas adéquat à celui d'une héritière au trône

      Un point positif, la couverture qui est particulièrement magnifique. Je crois que c'est ma préférée de la saga. 

     Le dernier livre de Kiera Cass que j'avais lu, The Siren, dont vous pouvez retrouver mon article en cliquant ici, m'avait bien plus convaincue. Peut-être est-ce parce que je l'ai lu en anglais, donc pas de traduction ratée. En tout cas, je suis bien contente que la saga La Sélection s'arrête là, car elle s'épuisait un peu. Mais je serais ravie de lire d'autres romans de l'auteure

     Veuillez m'excuser pour cette chronique désastreuse qui ne relève que les points négatifs, mais je suis tellement déçue que je ne peux pas en trouver de positif.


Ma note : 5/10


Lizie




lundi 16 mai 2016

Une fille comme ça, de Sara Zarr



Titre : Une fille comme ça
Auteur : Sara Zarr
Editeur : Editions Thierry Magnier

Parution : Mai 2008
Prix : 10€70

4ème de couverture :


"C'est Deanna, tu sais la fille qui..." Cette phrase, Deanna a l'impression de l'entendre chuchotée sur son passage chaque jour, partout, au lycée, dans la rue, depuis quatre ans. Elle avait treize ans, elle en a dix-sept.

II est temps de tordre le cou aux rumeurs, de faire taire les mauvaises langues, de redresser la tête et de regarder le monde droit dans les yeux.


Première phrase :

"J'avais treize ans quand mon père m'a surprise avec Tommy Webber à l'arrière de la Buick - la Buick de Tommy - garée près de l'ancien hôtel-restaurant Chart House de Montara, un mardi soir à onze heures."


Ce que j'en pense :

     Je suis tombée sur ce roman complètement par hasard. J'ai aimé la couverture, j'ai aimé le format, j'ai aimé la quatrième, et enfin j'ai aimé la première phrase. Voici tout mes critères nécessaires quand je choisis un livre en librairie dont je n'ai pas entendu parler préalablement. Ici, c'est une très bonne découverte.

     C'est l'histoire d'une fille de la classe moyenne aux Etats-Unis, élevée dans une ville où les moeurs et les ragots sont le crédo des habitants. Une erreur, et tout le monde est au courant, et cela vous suit pour le reste de votre vie. Deanna a fait une grosse erreur il y a quatre ans. Tout les jours depuis, elle essaye de passer outre, mais tout le monde, et notamment son père, continue de retourner le couteau dans la plaie

    Le roman se lit très facilement, le style est léger, simple. J'ai apprécié que l'auteur n'ai pas écrit une héroïne parfaite qui finit par régler tous ses problèmes magiquement. Elle ne se rebelle pas, ne crie pas, elle n'est pas une héroïne habituelle. On suit Deanna au long de sa vie banale d'adolescente ordinaire. Aller en cours, trouver un boulot d'été, galérer pour trouver quelqu'un pour la ramener car elle n'a pas de voiture...

    L'histoire ne fait pas rêver, mais, au moins, elle est authentique. Les adolescentes de même âge peuvent plus facilement s'y retrouver que dans une dystopie par exemple ou du new romance. Voici un livre qui parle de ce que cela veut dire réellement d'être un jeune entre 13 et 17 ans. 


Ma note : 8/10


Lizie





jeudi 12 mai 2016

La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel, de Romain Puértolas


Titre : La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel
Auteur : Romain Puértolas
Editeur : Le Livre de Proche

Prix : 7€10
Parution : Février 2016


4ème de couverture :

Alors que la jeune et jolie factrice parisienne Providence Dupois, s'apprête à partir en Afrique chercher ce qu'elle a de plus précieux au monde, un volcan islandais se réveille, paralysant l'ensemble du trafic aérien européen. D'aéroports en monastères, commence alors pour elle le plus haletant et le plus prodigieux des voyages. 


Première phrase :

" Le premier mot que prononça le vieux coiffeur lorsque j'entrai dans son salon fut une injonction brève et tranchante digne d'un officier nazi."


Ce que j'en pense : 


     J'ai été attirée par ce livre car j'avais lu le premier de l'auteur l'été dernier et avait vraiment adoré. J'ai donc attendu sa sortie en poche pour le procurer, et je ne regrette absolument pas ! Ce n'est pas vraiment un coup de coeur, mais j'ai passé un très bon moment, et c'est une très bonne découverte.

     Il est littéralement impossible de raconter de quoi parle le livre, parce que c'est à la fois vaste, compliqué, très étrange et bordélique. Je ne dit pas ce dernier adjectif dans un sens péjoratif, mais je veux dire qu'il y a tellement d'éléments, qui parfois n'ont pas grand sens... C'est le récit d'une femme qui se bat pour son bonheur, qui se bat pour elle-même et pour les autres. Elle se bat pour la vie. 


      Ce que je peux dire, autrement, c'est que c'est une histoire touchante, légèrement triste, aspect qui est obstrué par la beauté de la chose. J'ai aussi beaucoup souri, à défaut de rire, car il est plutôt rare que je ris en lisant un bouquin, à moins qu'il soit vraiment très bon. 

      C'est un livre parfait pour se divertir quelques heures, penser à autre chose. Il donne un point de vue sur notre société qui n'est pas celui que l'on envisage tout les jours. Je vous le recommande si vous aimez les roman qui partent dans tous les sens, qui explore l'au delà du réel, qui sort du cadre et vole vers d'autres horizons. 



Ma note : 8/10



Lizie


mardi 3 mai 2016

A mad zombie party - Chroniques de Zombieland, tome 4, de Gena Showalter




Titre : A Mad zombie party - Chroniques de Zombieland tome 4
Auteur : Gena Showalter
Editeur :  Mira INK

Prix : 9€38
Parution : Octobre 2015


4ème de couverture :
(traduit de l'anglais)

L'ennemi est ressuscité et est sorti de sa tombe.
Ensemble, nous les tueurs devont faire face
ou un par un nous tomberons.


Première phrase :

"Je me trainai hors du lit comme si j'étais un des morts-vivants et frottai mes yeux endormis."


Ce que j'en pense :


SANS SPOILER !!

     Sur mon blog vous aurez trouvé ma chronique pour le premier tome de cette saga. Voici le quatrième. Je n'ai pas fait d'article pour les deuxième et troisième. Si vous souhaiteriez en lire, n'hésitez pas à me le notifier. 
    
      J'avais absolument adoré la trilogie des Chroniques de Zombieland, et ai été ravie en apprenant qu'un quatrième était sorti. Je ne savais pas s'il allait un jour être traduit en français, j'ai donc pris la décision de l'acheter en anglais, bien que j'ai les trois premiers tomes en version française. 

     Ce nouveau tome ne se place plus du point de vue d'Ali Bell, mais de ceux de Frosty et Camilla. Cette alternance de narrateur est assez agréable, puisqu'elle permet d'avoir deux points de vue d'une même histoire. J'ai dans un premier temps été déçue que le tome ne soit plus d'Ali, puisque j'adorais ce personnage, mais maintenant j'en suis ravie. En effet, en trois tomes, nous avions fait le tour de l'histoire d'Ali, le tour de son personnage. Et maintenant, nous pouvons explorer les personnages secondaires. 

     L'intrigue est très bien menée. Malgré quelques répétitions des livres précédents, l'auteure a su trouver de nouvelles idées pour captiver le lecteur. Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire pour ne pas vous spoiler, ni ce tome, ni les tomes précédents. 

      Si vous avez aimé les trois premiers tomes, je vous conseille grandement de poursuivre avec celui-ci. Mais si vous n'avez pas lu les autres, ne vous lancez pas dans celui-la, vous ne comprendriez pas grand chose et vous spoilerez sur le reste. 

Ma note : 9/10


Lizie


lundi 2 mai 2016

The mortal instruments, tome 1, de Cassandra Clare



Titre : The mortal Instruments, 1- La cité des ténèbres
Auteur : Cassandra Clare
Editeur : Pocket Jeunesse

Prix : 18€15
Parution : Juin 2013


4ème de couverture :

Clary n'en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et, détail terrifiant : le corps de la victime a disparu d'un seul coup ! Mais le pire reste à venir... Sa mère a été kidnappée par d'étranges créatures et l'appartement complètement dévasté. Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d'antiques forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d'Ombres... Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.


Première phrase : 

"- Tu plaisantes ! dis le videur en croisant les bras sur son torse massif."


Ce que j'en pense : 

     En janvier dernier commençait la diffusion de la série Shadowhunters sur la chaine américaine Freeform, ainsi que sur Nextflix France. J'ai été très emballée par cette série, par l'intrigue qui se développait, bien que j'ai du mal avec le jeu d'acteurs. Comme la saison 1 était terminée, et la saison 2 non diffusée avant janvier 2017, j'ai décidé de me lancer dans la lecture des livres

      J'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai aimé redécouvrir l'univers des Chasseurs d'Ombres au travers des mots et non au travers d'images. L'univers des mots est tellement plus puissant, je trouve, parce qu'il laisse une marge de liberté dans notre imagination. 

    J'ai eu légèrement du mal avec l'écriture un peu simpliste. C'est un roman pour la jeunesse, donc ce n'est pas vraiment étonnant, mais parfois ça m'a gêné. J'ai trouvé que certaines choses n'étaient pas assez explorées, que grâce à l'écriture Clare aurait pu creuser plus profond. Selon moi, c'est un peu dommage. 

     Mais malgré cela, j'ai passé un très bon moment. Avoir vu la série et le film n'a pas du tout dérangé ma lecture. J'ai aimé que dans le livre, Clary ne se mette pas de suite à combattre avec des armes et s'entrainer au combat comme elle le fait dans la série. Bien que la découverte de cet autre monde soit un peu rapide à mon goût, au moins elle s'y fait doucement, avec beaucoup de peur et d'appréhension au début. 

     C'est assez marrant, les personnages n'ont pas la prestance dans le bouquin que je leur avais imaginé. Je les ai trouvé terriblement jeunes, et cela se sent. Ils ne sont pas aussi confiants, forts. Ils sont plus vulnérables, et cela se ressent dans leur jeunesse. 

      Cette chronique n'est pas très consistante parce que mon avis est perturbé par ce que je pense de la série TV, que j'adore. Je reviendrais avec un article du second tome ou je pourrais être plus précise. Mais souvenez-vous, ce bouquin vaut le coup. Je n'en étais pas sure au début à cause de tout le buzz, mais vraiment, il est sympa !


Ma note : 8/10

Lizie