vendredi 31 mars 2017

The Ones, de Daniel Sweren-Becker




Titre : The Ones 
Auteur : Daniel Sweren-Becker
Éditeur : Hugo New Way

Parution : Octobre 2016
Prix : 17€



4ème de couverture :

Cody a toujours été fière d’appartenir aux Ones. Son petit ami, James, et elle font partie du 1% de chanceux sélectionnés à la naissance par le gouvernement pour être modifiés génétiquement. 

Aujourd’hui, les Ones excellent en tout : ils sont beaux, talentueux, intelligents, sportifs... Mais pour certains, c’est une injustice. 


Et le mouvement Equality profite allégrement de la jalousie et de la peur montante au sein de la société, pour gagner des voix et imposer son parti. Le gouvernement américain montre alors sa face la plus sombre et les Ones deviennent illégaux.

 Alors que la frontière entre bien et mal se brouille, Cody rejoint un groupe de radicaux qui ont bien l’intention de préparer la révolte. Et James commence à se demander jusqu’où elle pourrait se battre....



Première phrase :

" Tu te réveilles en clignant les yeux, déjà terrifiée. "



Ce que j'en pense :


     J'avais depuis plusieurs mois envie de lire ce livre, alors quand je l'ai trouvé en occasion chez Gibert , je n'ai pas hésité. C'était une lecture très sympathique. Rapide, claire, agréable à lire. L'intrigue est bien nouée, elle a du sens, et elle est palpitante. Je veux dire qu'elle nous tient parfois en haleine. D'ailleurs, j'ai déjà très envie de lire la suite. Mais je ne sais pas du tout quand nous l'aurons. L'écriture était très fluide, et la traduction plutôt réussie car je n'ai pas ressenti de malaise à ma lecture

      Du côté de l'histoire, nous sommes dans une société où une tranche de la population se retrouve du jour au lendemain oppressée, et traquée, et j'ai aimé la façon dont l'auteur traite le sujet. Les détails ne sont pas trop compliqué, mais le contexte est quand même logique. Le déroulement des péripéties tient la route, et est même très addictif à certains moments, raison pour laquelle je l'ai dévoré. C'est assez original. Nous nous trouvons presque dans un contexte dystopique, ou dans une science-fiction, pourtant cela reste plutôt ancré dans le monde réel

    Au niveau des personnages, j'ai aimé avoir un personnage féminin qui ne se laisse pas faire, qui combat sur le même plan que les personnages masculin, qui participe à son propre sauvetage. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et elle proteste même. Parfois, c'est elle qui a plus de courage que son ami. Je trouve que la littérature jeunesse manque de modèles de femmes fortes et qui se relèves toujours quand elles sont battues

     Verdict, j'ai passé un bon moment, et je recommanderais ce livre aux fans de Young Adult, de mélange de science-fiction et de romance, et d'histoire qui se passent dans un futur proche. Cela peut également être une réalité alternative. Je ne sais pas, et ça n'a pas grande importance. C'est un bon roman. 


Ma note : 8,5/10

Lizie


mercredi 29 mars 2017

Haul #7 : Salon du Livre Paris 2017 !

Bonjour mes amis lecteurs !

Cette année encore, je suis allée au Salon du livre , qui s'appelle bizarrement Livre Paris. Voici dans cet article une présentation de mes achats sur le salon, ainsi que les dédicaces que j'ai eues. 



Voici donc une photo de mes cinq achats de ce samedi bien rempli. Je n'arrive pas à me décider quand à savoir si c'est raisonnable ou pas, étant donné que certains achètent bien plus. 

Ci dessous, un visuel rapproché de mes achats :





J'ai donc acheté deux livres de la Collection Electrogène de Gulf Stream, que j'ai pu faire signer par les auteurs. 

- I.R.L., de Agnès Marot, 18€ : il était sur ma wish-list depuis plusieurs mois, et j'ai décidé de franchir le pas en voyant que l'auteur était en dédicaces. 

- Sang-de-lune, de Charlotte Bousquet, 17€ : c'est mon deuxième livre de l'auteure, et ayant adoré le premier, je n'ai pas vraiment hésité. 




Ici, deux livres qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre, mais je trouvais qu'ils allait plutôt bien ensemble visuellement;

- Génération K, de Marine Carteron, 14€ : je n'en avais jamais entendu parler avant, mais il m'a bien tenté quand je l'ai vu au Salon

- Wallbanger, de Alice Clayton, 13€90 : j'avais lu quelques chroniques il y a un certain temps, et j'ai passé le pas le voyant sur le stand de J'ai Lu. 




Enfin, dernier achat, un petit roman post-apocalyptique pour changer, qui est apparement un classique, ce que j'ai également appris sur le Salon :

- Silo, de Hugh Howey, 9€90






J'espère que ça vous a plu de découvrir mes achats, de registres tout à fait différents ! 

Je vous laisse avec un aperçu des marques pages et divers prospectus et extraits que j'ai eu sur certains stands !




A bientôt !

Lizie



lundi 27 mars 2017

Carry On, de Rainbow Rowell





Titre : Carry On
Auteur : Rainbow Rowell
Editeur VO : Macmillan
Editeur VF : Pocket Jeunesse

Parution VO : Octobre 2015
Parution VF : Janvier 2017
Prix VO : £7.99
Prix VF : 18€90







4ème de couverture :

Simon Snow déteste cette rentrée. Sa petite amie rompt avec lui ; son professeur préféré l'évite ; et Baz, son insupportable colocataire et ennemi juré, a disparu. Qu'il se trouve à l'école de magie de Watford ne change pas grand-chose. Simon n'a rien, mais vraiment rien de l'Élu. Et pourtant, il faut avancer, car la vie continue...


Première phrase :

" I walk to the bus station by myself. "

" Je marche jusqu'à l'arrêt de bus tout seul. "


Ce que j'en pense :

     J'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore, j'adore.

     Je pense que vous avez compris. C'est un coup de coeur. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été si obsédée par un livre pendant ma lecture. Ca m'a prit un moment avant de réellement rentrer dedans, mais une fois que j'ai été lancée, j'avais vraiment du mal à m'arrêter. Je ne sais pas si vous connaissez le contexte de ce livre. Il ne sort pas de nulle part. Dans le roman Fangirl, de la même auteure, le personnage principal écrit une fanfiction sur sa saga préférée, qui s'avère être relativement proche de Harry Potter. Et ce que je trouve absolument incroyable, c'est que l'auteure à écrit cette fanfiction, sous le titre Carry On

      Du coup, dès le départ, ça partait super bien, parce que j'ai adoré le principe. Cela faisait plusieurs mois que je l'avais dans ma bibliothèque mais que je ne lançais pas, parce que c'était un gros pavé, et en anglais en plus. Mais finalement, je l'ai dévoré en 3 jours. C'est donc l'histoire de Simon Snow, qui en est à sa dernière année à l'école de magie de Watford, année qui va absolument tout changer. 

    La relation entre Simon et Baz est absolument endgame. Ils sont géniaux ensemble ; leur dynamique est parfaite, et je ne sais pas comment l'auteure y est parvenue, mais j'ai réellement ressenti leur attirance à travers les mots. Je le ressentais aussi bien que si je le voyais ou même le vivais. Et comme je savais qu'ils deviendrait un item, j'ai attendu le moment pendant toute ma lecture du roman. J'ai été plutôt éblouie. Je trouve ça fascinant combien ils se sont haï durant des années, juste pour camouflé leurs sentiments l'un pour l'autre. Enfin bref, je pense qu'ils viennent de temporairement devenir mon OTP favori

      J'adore Baz, surtout Baz. Il a beaucoup d'esprit et de répartie. Il est sarcastique, mais dans un bon sens, il m'a fait beaucoup sourire. Il est très attachant, même s'il faut bien avouer qu'il se conduit très souvent comme un goujat. La narration alterne entre les points de vue de beaucoup de personnages différents, et j'étais toujours dans l'attente de retourner dans la tête de Basilton (Non mais c'est quoi ce nom??).

      Autrement, j'admire toujours autant la plume de Rowell. Tout parait naturel, on sent que ni les dialogues ni les pensées des personnages ne sont fausses ou maniérées. C'est une écriture très authentique, ce que j'adore. Je déteste les livres où tout semble faux et contrôlé. Ici, Je peux parfaitement imaginer des personnes dans la vraie vie dire des choses pareilles. 

    Le monde créé par l'auteure n'est pas extraordinaire en soi, puisqu'il s'inspire pour beaucoup de Harry Potter, mais ce n'est pas grave. Je ne pense pas qu'on lise ce roman pour son originalité, mais pour les liens qui se tissent entre les différents personnages. Et puis, finalement, l'intrigue a ses quelques rebondissements et surprises que l'on attendait pas forcément. Mais je me dois quand même de préciser que beaucoup de choses diffèrent de l'histoire du garçon à lunettes rondes. Bien qu'au début j'avais vraiment l'impression de rabâcher une histoire déjà écrite, elle s'est au fur à mesure démarquée, surtout grâce aux personnages plutôt singuliers.

    Je finirais par dire que j'en veux plus. Je veux plus de Baz et Simon. Non mais vraiment, ils m'obsèdent un peu tout les deux. Depuis les premières lignes du texte je trouve qu'ils vont parfaitement ensemble. Nom d'un chien, même depuis Fangirl, où on ne rencontre pas réellement les personnages, je trouve qu'ils sont parfait ensemble. Mais malheuresement, je ne pense pas qu'il puisse y avoir une suite un jour. Et c'est tant mieux. Comme ça, leur histoire reste éternelle, imbattable, et magique. Je recommande vivement ce livre. A tout le monde (Enfin, si vous aimez les histoires d'amour) (Mais bon, qui n'aime pas les histoires d'amour en même temps).

Ma note : 10/10

Lizie


P.S. : j'ai rencontré Rainbow Rowell au Salon du Livre, d'où la photo de ma dédicace !



mardi 21 mars 2017

Sing, de Vivi Greene





Titre : Sing
Auteur : Vivi Greene
Editeur VO : Harper Collins
Editeur VF : Hugo & Cie

Parution : Juin 2016
Prix VO : 9€90
Prix VF : 17€





4ème de couverture :


Sing ! raconte l’histoire d’une popstar au top de sa carrière, mais pourtant bien malchanceuse en amour.



Après une énième rupture avec son petit ami glamour Jed, elle décide de fuir quelques semaines les paillettes et les paparazzi. Avec ses copines d’enfance, elles s’échappent à Martha’s Vineyard, une île sur la côte Est des États-Unis. Là-bas, elle fait la connaissance de Noel, un jeune surfeur bronzé, bien différent des garçons qu’elle a l’habitude de fréquenter. Mais tous les summer breaks ont une fin, et elle devra vite faire un choix : la vie sous les spotlights, ou Noel ?


Première phrase : 

"The night I got my heart broken for the last time, it's over a bowl of soup."

"La nuit où mon coeur s'est brisé pour la dernière fois, c'était au dessus d'un bol de soupe."



Ce que j'en pense :

    Je ne me rappelle plus bien pourquoi j'ai été attirée par ce roman, mais je pense que c'était d'abord la couverture : il faut admettre qu'elle est magnifique. Et aussi le résumé de l'histoire qui m'a intriguée : je suis fan, je l'admet, des histoires d'amour inhabituelles et à la Roméo et Juliette. Je ne dirais donc pas que je suis déçue, mais ce livre aurait pu satisfaire beaucoup plus de mes attentes. 

    Tout d'abord, je trouve qu'il manque une partie de la vie de Lily Ross comme célébrité. Étant donné que l'on passe directement à son temps "off" loin des caméras, je n'ai pas bien réussi à me rendre compte de sa différence. Je n'ai pas ressenti la pop star mondialement connue car je ne l'ai pas vécu, et ça m'a manqué. On y a le droit un petit peu à la fin, et tant mieux, mais je pense qu'un peu plus au début aurait été le bienvenu. 

    Ensuite, et je m'arrêterais là pour les points négatifs, je trouve que la relation de Lily et Noël ne rencontre pas assez d'obstacles. Ok l'obstacle principal est l'énorme différence de leurs deux vies, mais il manque quelques péripéties pour pimenter le récit. Bon du coup l'histoire reste relativement réaliste, mais j'aime lire des histoires qui me font m'évader, avec des aventures, des conflits. Et puis, le triangle amoureux était un peu bateau, mais je ne reviendrais pas dessus car c'est toujours la même chose avec les triangles. Jamais beaucoup d'originalité. 

    J'ai beaucoup aimé le triangle dynamique de Lily, Tess et Sammy. Je trouve que leur amitié a la bonne tonalité de réalisme et de mielleux. Et puis, le fait que les deux dernières travaillent pour leur amie, j'ai trouvé ça assez original et j'aurais aimé que cet aspect soit un peu plus exploré. Globalement, j'ai apprécié le personnage de Lily, sauf quand elle se posait des questions existentielles sur l'amour... elle est assez dynamique et prends ses responsabilités, et surtout elle fait ses propres choix. 

    Étant donné que je l'ai lu en anglais, j'aurais du mal à vous parler du style de l'auteure, car je ne suis pas une anglophone accomplie, mais c'était très facile à lire car les mots glissaient plutôt aisément. Je ne peux pas non plus vous parler de la traduction française, mais j'espère qu'elle n'est pas ratée, car dans de genres de livres, les phrases peuvent vite devenir très niaises. 

    Pour finir, je vais parler de l'intrigue qui m'avait d'abord intriguée ; le sujet de la pop star qui a besoin de s'échapper de son quotidien n'est pas nouveau mais il est assez bien exploré dans Sing. Le voyage de Lily lui permet de se redécouvrir, de comprendre qui elle est vraiment et comment elle veut mener son futur. Ce sujet n'est pas très profond, après tout ça reste une histoire d'amour, mais le livre donné le sourire et est joyeux, ce qui est toujours agréable


Ma note : 7/10

Lizie


samedi 18 mars 2017

The Curse, de Marie Rutkoski



Titre : The curse 
Auteur : Marie Rutkoski
Éditeur : Lumen 

Parution : Février 2017
Prix : 15€



4ème de couverture :

Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle : s'enrôler dans l'armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la " malédiction du vainqueur " : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise. 

Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage. 

Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.



Première phrase :

" J'aurais dû savoir résister à la tentation. "



Ce que j'en pense :

     Sur le coup ici, j'ai été victime de l'Internet. J'avais entendu parle de The Curse sur la blogosphère, et j'avais été attirée par la nouveauté. De plus, il ne faut pas se le cacher, la couverture est absolument magnifique. Voilà les éléments qui m'ont décidée à me lancer : j'ai à peine prêté attention au résumé. Et j'ai été déçue. Seulement, c'est un aspect vraiment particulier qui a gâché ma lecture, le reste était très bien. 

     C'est donc l'histoire d'une jeune fille issue d'une famille très  prestigieuse dans une société qui a mis en esclavage tout une population. A la lecture de la manière dont ce peuple pacifiste et innocent a été asservis, cela nous rappelle un peu une histoire bien réelle à l'échelle d'un continent entier... Enfin bref, l'intrigue commençait bien. Kestrel faisait une erreur en achetant un esclave sur le marché, ce qu'il la répugne. Et elle continue à faire des erreurs en ce rapprochant de celui ci. 

     Jusque là tout allait bien, j'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur décrit cet univers, le place dans son contexte, nous donne des petits morceaux d'histoire au fur et à mesure. Tout les personnages secondaires sont développés comme il faut : ni trop peu ni pas assez. Le personnage de la meilleure amie de Kestrel est sympathique car elles sont toutes deux totalement différentes, et j'ai eu l'impression qu'elles  n'ont pas eu d'autre choix que de se tourner l'une vers l'autre dans ce monde de violence. Quand à Arin, j'aurais aimé qu'il soit un peu plus développé, plus complexe. Finalement, on ne sait pas bien ce qu'il se passe dans sa tête. 

     Bon, un premier point alors qui m'a dérangé, c'est que la narration semble se faire du point de vue des deux personnages à la fois. Parfois, les chapitres alternent entre deux points de vue, et c'est clairement indiqué. Ici, j'avais l'impression que le narrateur était omniscient pour les deux personnages principaux à la fois. En même temps. J'avais l'impression d'être dans la tête des deux personnages au même moment, ce qui n'est pas très agréable et assez confus. Du coup, j'ai eu l'impression de n'apprendre à connaître ni l'un, ni l'autre. Dommage

     Finalement, le point qui m'a le plus dérangé. Non, c'était plus que du dérangement, mais de la pure frustration de voir un livre que j'appréciais se transformer en un que j'allais ne pas aimer. Ok, je dois vous expliquer. En fait, je n'arrivais tout simplement pas à comprendre toutes les décisions et le comportement de Kestrel. Elle m'a semblé totalement débile et naïve. Elle se laisse totalement avoir par Arin alors que je l'avais vu venir depuis le début. C'était totalement ridicule. Elle semble prendre ces décisions par une sorte d'amour compliqué, peut être malsain, mais le problème est que je n'ai pas eu le sentiment de ce cet amour se développer. C'est comme si j'avais manqué une partie de l'histoire. Et je déteste ça. Je ne supporte pas de voir des personnages prendre des mauvaises décisions, qui n'ont aucun sens par rapport à l'histoire. 

     Mais finalement, cette colère que j'ai ressenti durant ma lecture c'est estompée depuis, et j'arrive mieux à comprendre que ses mauvaises décisions, elle ne les a pas seulement prises par amour mais parce que elle était torturée ente sens du devoir et sa conscience. Elle n'arrive pas à choisir son camp. Et c'est assez noble finalement, bien que j'ai toujours du mal à aimer le personnage. Et puis, sans vouloir vous dévoiler l'intrigue, j'ai été plus satisfaite par la fin du livre, j'ai trouvé que c'était une très bonne idée, et j'ai tout de même hâte de lire la suite pour voir ce que l'auteur va faire de cette histoire. 


Ma note : 6/10

Lizie


dimanche 12 mars 2017

Quelqu'un qu'on aime, de Séverine Vidal



Titre : Quelqu'un qu'on aime 
Auteur : Séverine Vidal 
Editeur : Roman Sarbacane

Parution : Août 2015
Prix : 15€50



4ème de couverture :

Matt et son grand-père Gary partent à la poursuite des souvenirs sur les routes de l'Ouest américain.

Embarquez dans un road trip pour partager les destins d'une véritable "famille de route".
Des histoires atypiques, des personnages terriblement attachants, des générations qui se croisent...

... pour un roman bouleversant.




Première phrase :

« Dans les jours qui ont suivi la naissance d'Amber, Dixie était sûre de s'en sortir toute seule.»



Ce que j’en pense :

    C'est décidé, j'adore les road trip. Je n'en ai pas lu beaucoup, mais je suis accro. Ils permettent d'explorer tellement d'aspects différents, d'être confronté à des perspectives qui changent constamment. Et souvent? Ils font rire et pleurer à la fois. Je suis tombée sur Quelqu'un qu'on aime complètement au hasard et je ne regrette pas cet achat. Je ne m'attendais pas du tout à l'histoire que j'ai lue en lisant la quatrième, ce qui est agréable. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler. 

    Du coup je ne sais pas comment vous en parler sans vous dévoiler la moitié du roman. Je dirais que c'est un roman sur la mémoire, sur le lien qui unit différents membres d'une même famille, et sur toutes les actions que l'on irait à faire pour ceux qu'on aime. Ce roman explore ce que c'est de vieillir et de s'oublier, et d'avoir quelqu'un à ses côtés pour s'aider. 

    C'est une belle histoire sur la vieillesse qui est confrontée à la jeunesse, et comment les deux s'entremêlent et dépendent l'une de l'autre.  Les péripéties des personnages sont à la fois touchantes et amusantes. J'ai beaucoup sourit parce qu'il leur en arrive des vertes et des pas mures, et parfois tout n'est pas forcément logique, mais ce n'est pas ce qu'on attend de ce roman. On n'attend pas forcément un intrigue compliquée et avec plein de rebondissements. C'est surtout les histoires de chaque personnage qui sont intéressantes

    Je vous conseille ce roman si vous aimez voyager avec des protagonistes assez profond et tous différents, mais qui étonnement se rejoignent et fonctionnent parfaitement ensemble. 


Ma note : 7/10

Lizie


vendredi 10 mars 2017

Girl Online, de Zoe Sugg





Titre : Girl Online
Auteur : Zoe Sugg
Editeur VO : Keywords press
Editeur VF : La martinière jeunesse

Parution VO : Novembre 2014
Parution VF : Mai 2015

Prix VO :$17.99
Prix VF : 13€90






4ème de couverture :

Penny a un secret.

Sous le pseudonyme de Girl Online, Penny tient un blog où elle parle de ses sentiments concernant l'amitié, les garçons, sa famille un peu folle et les crises de paniques qui ont commencé à prendre contrôle de sa vie. Quand les choses tournent encore plus mal, sa famille l'envoie à New York où elle rencontre Noah : un sublime Américain joueur de guitare. Soudain Penny tombe amoureuse; et capture chacun de ces moments sur son blog.
Mais Noah a un secret aussi. Un qui menace de gâcher la couverture de Penny, et son amitié la plus précieuse, pour toujours.


Première phrase :

" I've decided to start a blog. "

"J'ai décidé de commencer un blog. "


Ce que j'en pense :

     C'est un des livres qui est resté le plus longtemps dans ma pile à lire, je pense. Peut-être bien deux ans. A l'époque, j'avais été très excitée de lire un roman écrit par une Youtubeuse que j'aimais bien, mais finalement j'ai eu du mal à me lancer car je n'étais pas plus enthousiasmée par l'histoire que je le pensais. Bon finalement, je l'ai lu, et je ne dirais pas que je suis déçue, car je ne m'attendais pas à tomber sur le livre du siècle, mais je trouve quand même que ce roman est un peu facile

    Certes j'ai beaucoup aimé la problématique du blog anonyme, qui finalement lui retombe sur la tête comme on s'y attendait. C'est assez intéressant quetce blog lui permette d'être vraiment elle-même, car c'est une réalité du monde d'internet, où beaucoup de jeunes s'y épanouissent et réussissent à outrepasser leurs peurs du monde réel. Du coup, je trouve que cet arc n'est pas assez développé. J'aurai aimé qu'on s'intéresse plus aux enjeux de se découvrir sur internet, et ce que c'est vraiment d'être suivi par des milliers de personnes. 

     L'histoire est assez simple. Trop à mon goût, mais c'est une romance typique. La fille, timide, réservée, mal dans sa peau, rencontre un mec super mec et cool qui va l'aimer pour qui elle est, et il finira par briser son coeur. Pas très original. Mais bon, au moins, c'est divertissant, agréable à lire, et ça fait sourire à certains moments. Parce que c'est mignon. Le seul truc avec lequel j'ai vraiment eut du mal, c'est que Penny ne se batte pour rien. Tout lui tombe sur les genoux sans qu'elle n'ait à demander ou à lutter. C'est trop facile. Trop évident. Et puis, du coup, absolument tout est prévisible. 

    Bon, vous l'aurez compris, niveau personnages je ne suis pas trop convaincue non plus. Penny est le modèle type de l'adolescente mal dans sa peau, Noah le modèle type de l'amoureux transis qui va la sauver d'elle-même. Le seul personnage que j'ai vraiment aimé, c'est Elliot, parce qu'il m'a vraiment semblé authentique, ancré dans la monde réel, et répondant à des enjeux que beaucoup de jeunes combattent aujourd'hui : homosexualité, difficultés avec les parents... 

    Autrement, j'ai bien aimé leur histoire, parce qu'elle est douce et agréable, et elle fait un peu rêver. Malheureusement, j'aurai dû lire ce livre quand je l'ai acheté, j'aurais plus apprécié je pense. A l'époque, j'étais encore à fond dans les histoires de Prince Charmant, et de "vécurent longtemps et eurent beaucoup d'enfants". Aujourd'hui, j'ai grandis, et j'aime toujours autant les histoires d'amour, mais quand elles sont complexes et inattendues et tordues et difficile. 


Ma note : 6/10

Lizie


lundi 6 mars 2017

Les Filles des autres, de Amy Gentry





Titre : Les filles des autres
Auteur : Amy Gentry
Editeur : Robert Laffont

Parution : 19 janvier 2017
Prix : 19€50



4ème de couverture :


ÊTES-VOUS BIEN CERTAINE DE CONNAÎTRE VOTRE FILLE ?
D'AILLEURS, EST-CE VRAIMENT LA VÔTRE ?


À 13 ans, Julie Whitaker a été kidnappée dans sa chambre au beau milieu de la nuit, sous les yeux de sa petite soeur. Dévastée, la famille a réussi à rester soudée, oscillant entre espoir, colère et détresse. Or, un soir, huit ans plus tard, voilà qu'une jeune femme pâle et amaigrie se présente à la porte : c'est Julie.
Passé la surprise et l'émotion, tout le monde voudrait se réjouir et rattraper enfin le temps perdu. Mais Anna, la mère, est très vite assaillie de doutes. Aussi, lorsqu'un ex-inspecteur la contacte, elle se lance dans une tortueuse recherche de la vérité – n'osant s'avouer combien elle aimerait que cette jeune fille soit réellement la sienne...



Première phrase :

" Jane se réveilla et murmura : - Julie ? "


Ce que j'en pense :

     Je tiens tout d'abord à remercier NetGalley et Robert Laffont pour cette lecture. J'ai absolument adoré. Ce n'est pas du tout le genre de roman que j'ai l'habitude de lire, mais j'ai été agréablement surprise. Ce livre est classé comme un thriller, mais je ne pense pas qu'il le soit vraiment. C'est un peu un roman psychologique, qui se fonde sur les sentiments des personnages. Les Filles des autres m'a réellement happé, et je l'ai dévoré en deux jours seulement. C'était totalement addictif, au point que j'ai eu du mal à le lâcher lorsqu'il a fallu que j'aille en cours. 

    L'intrigue est le plus surprenant de ce roman. Pas qu'elle soit particulièrement originale, mais elle est incroyablement bien tissée. L'auteur a fait un travail énorme pour tout préparer, tout planifier, car on sent que rien n'est laissé au hasard dans l'écriture. Amy Gentry est très méticuleuse, et ne donne aucune information au lecteur avant qu'elle ne le veuille. Alors du coup, au début, j'ai eu du mal à comprendre ce qu'il se passait, avec tout les personnages différents qui se succèdent. 

    Alors, comment vous expliquer cela sans vous spoiler toute l'intrigue, ce qui serait vraiment dommage. En fait, la narration alterne entre la mère qui a perdu sa fille, et qui essaye de reconstruire son foyer après son retour, et le point de vue de jeunes filles dont on ne connait pas bien l'identité. Bref, c'est très complexe, mais le fil de l'histoire se tient. 

   Je ne sais pas trop ce que je pourrais dire quand aux personnages, car ce sont les caractères habituels de thriller : la mère paniquée, le père qui finit par décevoir, et la fille qui a survécu que se rebelle contre ses parents. Cependant, l'ensemble est cohérent, cette famille est attachante, car malgré l'enlèvement de leur fille, ils ont chacun survécu à leur manière, bien qu'ils se soient inévitablement éloignés les uns des autres. 

     L'histoire en elle-même est assez flippante. Âmes sensibles s'abstenir. Découvrir ce qui est arrivé à cette jeune fille est horrifiant, surtout quand on observe la banalité et la facilité de la chose. On se dit : "ça aurait pu m'arriver à moi" ou "ça pourrait arriver à ma fille". Et là, on est confronté à la réalité de ce monde empli de violence et les psychopathes. Voilà le sentiment que j'ai eu en lisant ce roman. 


Ma note : 10/10

Lizie