samedi 24 juin 2017

Who Runs the Wolrd ? , de Virginia Bergin


Titre : Who Runs the World ? 
Auteur : Virginia Bergin
Editeur VO : MacMillan

Parution : Juin 2017
Prix VO : £7.99


4ème de couverture :

Soixante ans après qu'un virus ait éliminé presque tout les hommes de planète, la population féminine a fait son deuil, s'est rassemblée et ont avancé, et la vie n'est plutôt pas mal - si on est une fille. Ce n'est pas terrible si on est un garçon, mais River, 14 ans, ne peut pas savoir ça. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Mason, elle pensait que l'espèce mâle étaient plus ou moins éteinte.  


Première phrase :

" She is riding through the wood on what was once a road. "

"Elle chevauche à travers les bois sur ce qui était autrefois une route. "


Ce que j'en pense :

     Malheureusement, ce livre n'est pas disponible en français. Je l'ai acheté chez WHS il y a peu, et je ne me suis même pas rendue compte qu'il venait de sortir en VO, alors que je pense pas qu'il sorte de si tôt en France. Mais, si vous êtes capables de lire en anglais, alors ce roman peut peut-être vous intéresser

     Ce roman est à la fois une dystopie et de la science fiction. L'histoire se passe dans un monde où un virus s'est attaqué uniquement aux humains portant le chromosome Y, c'est à dire les hommes. Certains ont alors été enfermés dans des Sanctuaires dans le but de rester en vie, à l'abri du virus, pour pouvoir récupérer du sperme, afin que la race humaine puisse survivre. On rencontre donc River, âgée de 14 ans, et qui ne connait donc du monde antérieur que ce que son arrière-grand-mère Kate lui raconte. 

     River est totalement conditionnée à une vie où les hommes n'existent pas, et avec eux ont disparu la violence, les inégalités, le mensonge. La société s'est ré-organisée après une période de grand deuil et cela l'a profondément changée. C'est très intéressant cet oeil que porte River sur le garçon qu'elle rencontre, car pour elle c'est une créature et non un être humain, bien qu'elle adapte son point de vue progressivement. 

     Je trouve que l'auteur a vraiment fait du bon travail : j'ai vraiment réussi à croire les propos que la jeune fille tenait, et on voit vraiment son incompréhension totale face à la réalité qui l'a précédée, et celle qui s'impose maintenant à elle. Pour donner un exemple, quand Kate (qui a vécu avant le virus), essaye de faire comprendre à River et à sa mère le principe de cacher sa nudité devant un garçon, chose totalement incompréhensible pour les deux femmes, car le corps n'est pas quelque chose à cacher pour elle. 

     Des exemples d'absurdités comme celle-là sont présentes tout au long du livre, ce qui permet vraiment de porter un regard nouveau sur la société dans laquelle nous vivons aujourd'hui, où beaucoup de choses sont absurdes, incompréhensibles, et injustes, et pourtant nous les acceptons. Pire, nous ne nous rendons même pas comptes des absurdités que l'on nous impose, et qui seraient normales dans une société organisée différemment. 

     Seul bémol de ce roman, c'est que je l'ai trouvé un peu lent, notamment à cause du manque d'action : il se passe finalement peu de choses, les pages sont surtout emplies de réflexions et de pensées de River. Je ne trouve pas ça si mal car ses pensées sont plutôt bien orientées. Bref, c'est un roman que je conseille fortement, même si ce n'est pas un coup de coeur.


Ma note :



Lizie

2 commentaires:

  1. Je crois que je vais me prendre ce livre aussi, d'après ce que tu m'en as dit, ces réflexions sur notre société peuvent être très intéressantes ! Et puis on connaît mon amour pour les dystopies.. ;)

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